RÉSULTATS:
- La réception sociale de l’innovation, enquête préliminaire
Dans l’approche sociale de la réception de l’innovation, il s’agit ici de se focaliser sur le groupe cible constitué des agriculteurs qui ont accepté d’être acteurs à part entière de la démarche : outre l’analyse de leur motivation , il s’agit de situer leur positionnement dans une trajectoire de pratique professionnelle. Ces trajectoires vont ainsi être impactées par l’innovation : quels sont les ressorts de ces évolutions en germe dans les éventuelles modifications des pratiques ? Les préoccupations environnementales, de santé au travail, plus largement de santé publique ?
rapport téléchargeable: Enquête sociale démarrage LIFEPHYTOBARRE
- Le procédé PHYTOBARRE et les représentations sociales de la communauté agricole, premiers éléments de réflexion
Le procédé PHYTOBARRE incarne d’abord une innovation technique, mais constitue aussi le support potentiel d’un discours plus général sur les rapports de l’homme à l’environnement. Dans ce travail sociologique, focalisé sur le monde agricole, il s’agit d’appréhender le contexte des usages concernant les produits phytopharmaceutiques au niveau local et national. Il s’agit également de replacer le procédé PHYTOBARRE vis à vis des représentations sociales au sein de la communauté agricole.
rapport téléchargeable: A propos des modèles agricoles et de leurs effets
- La communauté agricole face à son devoir productif sous contrainte environnementale
et
Sur quelques indicateurs de diffusion de l’innovation et la mise en public de l’innovation
Il est abordé ici, de manière plus ciblée, la réglementation de 2006, arrêté interministériel donnant notamment obligation pour les agriculteurs de s’équiper de systèmes de rinçage des appareils de traitement et de traitement des effluents ou, si ce n’est pas le cas, de pratiquer le rinçage à la parcelle.
Il a été vu, dans les rapports précédents, la difficile applicabilité de ce texte. Ce rapport revient sur la manière dont les administrations en charge des contrôles peinent à remplir leur mission (par manque de moyens, par stratégie vis-à-vis d’un monde agricole « pas encore prêt »,…).
Une des voies récentes qui s’ouvre aujourd’hui, pour pallier ces faiblesses règlementaires et administratives, est ce qu’on pourrait appeler « la stratégie des labels » ou la politique incitative. L’approche coercitive ayant montré ses limites, l’administration, en lien avec certains labels ou certaines démarches qualité (de type Global Gap, Haute Valeur Environnementale, …), commence à changer de stratégie : l’obtention de subventions, en général, devient de plus en plus inféodée au fait d’être équipé de système de traitement, y compris si la demande de subvention concerne un domaine qui n’est pas en lien direct avec la question du traitement des effluents.
Cette voie récente constitue ainsi un des nouveaux leviers administratifs pour accompagner le monde agricole dans sa mutation vers une éco-responsabilité dans ses pratiques. L’avenir proche nous dira si cette approche se révèle efficace. C’est une des thématiques abordées dans les réunions publiques.
rapports téléchargeables:
La communauté agricole face à son devoir productif sous contrainte environnementale
Sur quelques indicateurs de diffusion de l’innovation et la mise en public de l’innovation